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“Être une femme”, on lâche les chevaux!

Photo du rédacteur: Diana Van OudenhovenDiana Van Oudenhoven

Certains épisodes de vie inspirent des articles, certains coachings aussi. Au centre de la thématique, il est question de la femme, des femmes, de moi, du féminin …

Être “femme”

Elle est intelligente, sensible, prise à un certain nombre de questionnements existentiels et prend un rendez-vous pour l’aider à y voir plus clair. On passe tout en revue: son environnement de vie et professionnel, ses ambitions, ses valeurs, ses croyances, … pour arriver à la fameuse mission de vie. 

Des qualités elle en a des tas. Des croyances limitantes tout autant. Des diktats qui lui imposent d’être parfaite, de n’être que lumière, mais sans trop briller. D’être limitée en somme et de troquer son individualité pour une base inspirée par d’autres, par d’autres vies, par des peurs qui ne lui appartiennent pas, mais qu’elle a fini par faire siennes. 

Ce coaching lui a permis de trouver sa voie, mais aussi de mettre en lumière des raccourcis et ce “sois parfaite” qui masque des “sois quelque chose” “sois quelqu’un d’autre” et qui masque surtout le Soi véritable avec ses nuances comme une palette de possibles et d’intensité qui rendent chaque individu unique.

Retrouver sa flamme intérieure

Alors cette femme parfaite qui est-elle? Quel est ce féminin?

“Être femme” et non pas “être une femme” empêcherait donc d’être soi avant tout? Et pourquoi, pourquoi diable vouloir être parfaite et obéir à ceux et celles qui érigent en standards des comportements limitants, anxiogènes et peu épanouissants?

Question tarte à la crème, me direz-vous, ou plutôt tarte aux fruits amers, tarte aux noyaux qui étouffent lentement à coups de désillusion et (auto)sabotage et qui rendent difficile d’être une personne à part entière et d’être femme à sa manière.

Dans mon vécu, on m’a bien souvent communiqué de manière spontanée mon “caractère” trempé, ma prétendue assurance, ou  mon  côté “yang”, comme des critères limitant mon féminin ….  avec des conclusions non exprimées mais toutefois perceptibles, qui m’ont toujours donnée le vertige face à l’abîme ainsi creusé et qui pourrait se muer, si je n’y prends garde, en voie royale vers le faux self … comme piste d’amélioration socialement acceptable … 

On impose aux femmes et on oscille effectivement en tant que femme constamment entre des archétypes maternels, amoureux, de réussite et de management “féminins”, avec des postures empruntées, des rapports de force à peine masqués. Un étiquetage constant et immuable qui colle à la peau comme de la mauvaise matière synthétique et qui synthétise dans la chair, la tête et le cœur les attentes sociales (oserait-on dire politiques) qui dérivent de la condition féminine.

(Re)trouver sa femme et sa flamme intérieures est alors impératif pour se positionner comme une personne entière, qui peut entrer en relation en étant véritablement soi et incarner sa mission de vie de manière authentique.

Se référer au féminin se mue alors en une occasion de rendre hommage à ce que le féminin recèle de personnel, d’intime, d’intelligent, d’intuitif et de puissant dans une individualité et une originalité retrouvées. 

Lâcher les chevaux

Soyons donc aussi authentiques, intelligentes, sensibles, aussi hyper qu’on le souhaite, aussi puissantes, aussi douces, aussi vulnérables et aussi constantes ou inconstantes, avec notre lumière et notre ombre, librement, entièrement et sans jugement…

Lâchons les croyances et lâchons les chevaux. Offrons à nos egos parfois meurtris des alternatives épanouissantes aux couches de conditionnement qui les protègent de croyances et de blessures sur lesquelles ils ne souhaitent plus revenir.

Réintégrer nos composantes cognitives et émotionnelles est alors un travail qu’on peut entamer dans le cadre d’un accompagnement en développement personnel qui permettra de faire le tri quand on patauge entre qui on est, ce qu’on ressent, qui on nous force à être et ce qu’on compte mettre en place pour retourner à soi et partir de là pour prendre sa juste place et faire son chemin dans le monde. 

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©2022 par Diana Van Oudenhoven, Where the Magic Happens. Créé avec Wix.com

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