Bien que cela ne soit pas encore un acquis, l’entreprise devrait être un lieu de vie et d’épanouissement comme un autre. Il devient ce que l’on en fait en fonction de ce que nous pensons être juste, utile, efficace sur la base des croyances individuelles, familiales, professionnelles fondant notre rapport au travail et ce, de manière plus ou moins consciente.
Mais si nous replaçons notre perception de la réalité à sa juste place; à savoir en tant que reflet d’un conglomérat ou d’une intégration d’une foule de croyances par définition discutables, alors tout est possible, y compris quand il s’agit d’implémenter de manière concrète la bienveillance en entreprise. A ce titre, il est impératif de nous poser la question de notre responsabilité pour y œuvrer et agir à notre échelle en tant qu’employeur, indépendant, salarié.
Vie et Entreprise
Nous avons effectivement une capacité de création, de ralliement, d’action en tant qu’employeur, chef d’équipe, département RH, indépendant, travailleur salarié en n’acceptant pas comme une base non négociable un rapport au travail qui tient plus de la dérive que de la raison, lorsqu’il se fait au mépris des besoins physiologiques et émotionnels des individus et des groupes dans lesquels ils évoluent. Les acquis sociaux ne se sont pas gagnés tous seuls. Toute victoire a été précédée d’un rêve ambitieux, d’une capacité individuelle ou collective permise et générée d’abord par les acteurs du changement eux-mêmes. Les statistiques en matière de santé et de bien-être au travail le montrent à suffisance, le stress, le burn-out, le bore-out, le « trop » quand on est dans l’emploi couplé à un « pas assez d’emploi » quand on en est en demande, constituent des éléments d’un système qui a largement montré ses limites. A tout problème, on scande des réponses plus que contestables au niveau éthique et économique. La « croissance », la « productivité », semblent être les mantras qui nous poussent à ne plus vivre, à voir à peine nos enfants, à épuiser la planète, nos ressources, les personnes, à rester confinés dans des bureaux, à détruire au passage nos vies de couple sans avoir nécessairement conscience que ce ne sont là que des postulats qui négligent des perspectives – y compris de rentabilité – à plus long terme. Car le mal-être au travail a un coût, en plus d’être intrinsèquement odieux pour les individus et la collectivité.
Tout comme nos modèles de développement doivent urgemment évoluer vers plus de durabilité, les entreprises, les entrepreneurs, les personnes de manière générale, doivent aujourd’hui transiter vers d’avantage de bienveillance et d’intelligence collective si elle souhaitent inscrire leur action dans une efficacité pérenne et juste. Repenser – ensemble – , adopter une perspective plus systémique et intégrée, dialoguer, co-construire, identifier ce à quoi on croit et pourquoi le croire, choisir de conserver ou d’innover, … Ressentir, parler, se montrer, prendre sa place, coopérer, proposer, insuffler, dégager quelque chose de puissant et d’authentique. Œuvrer aujourd’hui dans le respect du Vivant et des gens pour demain. Donner sa place à l’intelligence émotionnelle au sein du monde professionnel.
Les compétences clés pour des relations bienveillantes
Le monde professionnel demande beaucoup de compétences relationnelles, de la souplesse, de l’adaptation, une compréhension des systèmes et des dynamiques de groupes, des processus de dialogue et d’intelligence collective. Quand on étudie la gestion et la gestion des ressources humaines en particulier, beaucoup d’outils sont à disposition. On peut également les choisir, les comparer, les discuter. Les plus classiques sont généralement théoriques et basés sur une approche strictement mentale et individualiste. Or, pour avoir des relations de travail harmonieuses, pour diriger, manager une équipe, améliorer ce que l’on va nommer ses soft skills dans le jargon, les théories ne suffisent pas. Il faut un genre de “magic touch” ou de complément d’âme qui fera que l’on vous suive. A l’inverse, si on en est dépourvu, on pense – à tort – qu’il s’agit de dons innés. L’enjeu est bien souvent de prendre toute la mesure du fait que pour que ça « marche » , il faut convaincre sans contraindre, proposer, donner envie, apprendre à gérer des conflits, déléguer, dialoguer…. évoluer … et rester soi avant tout! Quelques séances d’un vrai retour à soi suffisent généralement pour:
Développer son propre style de leadership;
Gérer un burnout;
Manager dans la collaboration;
Communiquer avec assertivité;
Donner du feed-back et déléguer;
Trouver et développer ses talents;
(Ré)orientation sa carrière et recherche d’ikigaï;
Développer son projet d’entreprise.
Car tout le monde peut s’affirmer, faire preuve de leadership, d’assertivité. En travaillant en coaching et en équi-coaching de manière inclusive, intégrale et systémique avec les travailleurs ou les équipes, on peut durablement et rapidement améliorer le rapport au travail, l’ambiance ou la cohésion au sein d’une l’équipe, comprendre les dynamiques au sein de celle-ci ou de l’entreprise dans son ensemble. On peut également détecter que des problématiques individuelles sont d’avantage à questionner et à travailler au niveau du système et y déplacer de la sorte la responsabilité des causes et des moyens à déployer pour les résoudre.
Le Leadership
« Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer. » Antoine de Saint-Exupéry Tout le monde peut donc être un leader, mais pas n’importe comment, ni en se contentant de calquer son comportement sur des formules toutes faites. En fonction de l’étendue de nos talents d’acteur, on peut endosser le rôle avec plus ou moins de facilité, mais il manquera ce petit quelque chose pour convaincre, (se) faire vibrer ou donner du sens à notre action, … On parle souvent de leadership en terme de capacité à convaincre/contraindre, influencer, dominer l’autre et on imagine également souvent un manager (ou un « bon » parent) dans un rôle directif et planificateur, dans des postures aussi figées que les concepts et les croyances qui les sous-tendent; faisant largement abstraction du côté humain, de l’écoute, de l’empathie, du sens, de l’individualité, de la bienveillance, du plaisir nécessaires pour guider sa vie, une équipe, un projet.
Ici aussi, il ne s’agit que de postulats par définition changeables qui ne correspondent qu’à certaines personnes ou certaines situations. Permettre à chacun de développer son propre style de leadership et donc un rapport pacifié avec ses forces et ses vulnérabilités contribuerait à rendre la relation à l’autre fondamentalement plus bienveillante et exempte de jugement, y compris dans la sphère professionnelle.
Tout se passe comme si pour réussir, il fallait appliquer ce que d’autres ont pensé pour nous; comme si une seule clé pouvait ouvrir toutes les portes. Mais la vie n’est pas une condamnation à faire de la figuration, vous pouvez aussi prendre votre place et offrir votre proposition unique au Monde.
Choisir un projet professionnel “vrai”
Se trouver et choisir sa “vraie” voie fondent en partie les bases d’une société plus pacifiste. Nous brillons quand nous nous acceptons pleinement, quand nous reconnaissons et travaillons sur nos peurs, nos croyances limitantes. Nous sommes donc plus ouverts et tolérants face à autrui parce que nous sommes en paix et alignés avec nous-même. Nous osons également prendre notre place dans le monde, dans le collectif, au travail. Prendre part au Vivant avec confiance, force et la conviction de celles et ceux qui ont le courage d’être authentiques et alignés est une réalisation qui est rendue de plus en plus possible, sinon nécessaire dans les multiples questions de transition vers plus de durabilité qui se posent à nous aujourd’hui. Trouver et développer ses talents dans un projet professionnel qui nous ressemble devient à la portée de tous quand le monde ancien s’essouffle et que le nouveau a besoin d’être nourri de l’énergie et des projets que nous souhaitons mener.
Accompagner la transition avec les animaux
Nous vous accompagnons avec les animaux dans ce cheminement vers autre chose, cette autre manière d’envisager le fait d’entreprendre car ils permettent d’accéder à l’émotionnel et à l’inconscient individuel et collectif. Quand on parle d’alignement, on met en évidence une cohérence entre ce que l’on pense ou souhaite, ce que l’on ressent, ce que l’on met en œuvre en vue d’atteindre nos objectifs. Cependant, dans nos sociétés occidentales et en particulier dans la sphère professionnelle, on élabore généralement et on met en œuvre des stratégies en se basant uniquement sur un raisonnement logique. Or, nous avons plusieurs sièges d’intelligence et nous sommes tous dotés d’intuition. Le succès se trouve à l’intersection ou à l’intégration des différentes dimensions de l’expérience humaine.
Ne manquez pas le Webinaire gratuit “Une vie professionnelle qui a du sens” que je co-animerai le 10 avril dans le cadre des Bienveilleuses.
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